« Est-ce que j’ai vraiment envie d’être en couple ou est-ce que j’ai été programmée pour le penser ? »
Nous recevons souvent des personnes qui se questionnent sur leurs choix de vie et leurs aspirations profondes. Lors d’une récente consultation, une cliente nous à confié une réflexion captivante que j’ai souhaité partager ici, avec son accord.
Dans ses propres mots, elle s’interroge sur un sujet qui touche de nombreuses personnes : Est-ce que je veux vraiment être en couple, ou est-ce que j’ai été programmée pour le penser ? Voici son témoignage, sincère et introspectif, qui pourrait faire écho à vos propres doutes ou interrogations
Un jour, je me suis demandé : est-ce que je veux vraiment être en couple, ou est-ce que je pense vouloir être en couple parce que c’est ce qu’on attend de moi ? Une question banale, peut-être, mais qui m’a laissée avec un étrange vertige. On parle souvent de liberté de choix, mais à quel point nos envies sont-elles façonnées par la société, les réseaux sociaux, ou même nos propres idées reçues ?
C’est un peu comme ma vie quotidienne, qui ressemble parfois à une partie de Tetris mal calibrée. Je jongle avec les plans, les sorties, et les obligations, essayant désespérément de cocher toutes les cases pour me prouver que je profite de la vie. Mais la vérité, c’est que, souvent, ces efforts pour paraître « heureuse » ou « cool » ne me rendent pas plus épanouie. Et cette même quête se reflète dans mes réflexions sur l’amour. Est-ce que je veux vraiment partager ma vie avec quelqu’un, ou est-ce que j’essaie simplement de répondre à une norme implicite qui dit : « À ton âge, tu ne devrais pas être seule » ?
C’est cette tension entre mes désirs réels et les attentes extérieures que je veux explorer avec vous aujourd’hui. Peut-être que mes doutes résonneront en vous. Ou peut-être que, comme moi, vous cherchez encore un moyen de vivre selon vos propres règles.
Le poids invisible des attentes
Tout a commencé par une prise de conscience simple mais brutale : ma vie ressemble à une course contre la montre. Chaque semaine, j’essaie de remplir mon agenda avec des activités qui, sur le papier, semblent incroyables. Une expo ici, une soirée entre amis là, un film très attendu au cinéma… Et pourtant, à la fin, je ressens rarement ce sentiment de plénitude qu’on m’a vendu.
Prenez l’autre jour, par exemple. Je voulais aller voir Gladiateur 2 avec un ami. Mais pour ça, je devais déplacer ma séance de sport. Et ce changement impliquait de repousser un verre avec des copains, en croisant les doigts pour ne pas être trop fatiguée pour l’expo Van Gogh prévue le lendemain. À force de tout recalculer, je me suis retrouvée complètement submergée. Ce qui aurait dû être une série de moments agréables est devenu une source de stress. Pourquoi ? Parce qu’au fond, je ne fais pas ces choses pour moi. Je les fais pour prouver, à moi-même et aux autres, que je « profite pleinement de la vie ».
C’est là que le FOMO entre en scène – cette peur de manquer quelque chose, d’être en décalage. Et si je ne vivais pas comme il faut ? Et si je passais à côté de ma jeunesse ? Je me suis tellement habituée à cette pression que je ne sais même plus si j’aime ce que je fais. À quoi bon descendre des falaises pour trouver une plage isolée si, une fois sur place, elle ne me plaît pas ? Je cours après une idée du bonheur, mais il m’échappe toujours.
Et si je ne voulais pas vraiment être en couple ?
Cette même logique s’applique à ma vision des relations amoureuses. Est-ce que je veux vraiment un copain, ou est-ce que c’est simplement une case que je pense devoir cocher ? Parfois, je m’imagine dans une situation idéale : à la salle de sport, un homme grand et musclé remarque mes efforts pendant une série d’abdos. Dans ce scénario, il m’invite à sortir, et tout s’aligne comme dans une comédie romantique. Mais dès que je pousse un peu plus loin cette vision, elle s’effrite.
Je rentre du sport : j’ai faim, je suis fatiguée, et, honnêtement, tout ce dont j’ai envie, c’est de m’effondrer devant un vlog. Si ce copain imaginaire était là, il faudrait qu’on décide quoi faire. Et je doute qu’il soit partant pour partager mon obsession pour les matchas à la menthe.
Ce n’est pas que je suis fermée à l’idée d’une relation. Mais parfois, je me demande : est-ce que je cherche vraiment à partager ma vie avec quelqu’un, ou est-ce que je veux simplement me conformer à cette idée qu’être seule, à un certain âge, c’est bizarre ? Ce doute me poursuit. Parce que la vérité, c’est que je vais bien toute seule – jusqu’à ce que je commence à me demander si je ne devrais pas me sentir autrement.
Apprendre à écouter ses véritables envies
Il est étonnant de constater à quel point nos propres désirs peuvent nous sembler flous. On pourrait croire que savoir ce qu’on veut est inné, mais souvent, c’est un véritable défi. J’ai récemment vu une femme partager une leçon précieuse sur TikTok : elle expliquait qu’il fallait se détacher des attentes des autres et ne suivre que ce qui résonne vraiment en nous. Sur le moment, ce conseil m’a frappée par sa simplicité. Mais en réalité, appliquer cette philosophie au quotidien est une autre paire de manches.
Une amie à moi, Clara, me répète souvent que je me complique la vie. « Tu sais déjà ce que tu veux, mais tu passes ton temps à douter de toi. » Et elle n’a pas tort. Parfois, je fais des choix qui me semblent instinctifs, mais après coup, je suis envahie par une avalanche de « et si ». Comme cette fois où un inconnu m’a abordée en soirée. Je l’ai ignoré parce que j’étais bien, là, dans le moment, avec mes amis. Pourtant, les jours qui ont suivi, j’ai repensé à lui. Et s’il était celui que je cherchais sans le savoir ? Et si je venais de passer à côté de ma seule chance ? Alors même que je ne savais rien de lui et que j’avais passé une excellente soirée sans avoir besoin de personne d’autre. C’est comme si une partie de moi refusait d’accepter mes propres décisions, toujours à la recherche de ce qui aurait pu être.
Redéfinir le bonheur
Mais peut-être que ce n’est pas une question de choisir la bonne ou la mauvaise voie. Peut-être que tout ce stress vient d’une obsession plus profonde : celle de tout maximiser. Trouver « la meilleure » activité, « la bonne » personne, vivre « la vie idéale ». Cette pression de faire des choix parfaits, c’est épuisant. Et pire, elle nous détourne de ce qui compte vraiment : être bien, là où on est, avec ce qu’on a.
La vraie question est donc de savoir comment on peut apprendre à redéfinir ce bonheur qu’on nous vend. Et si être heureux, ce n’était pas cocher toutes les cases, mais juste s’autoriser à exister, sans attendre que le prochain choix ou la prochaine décision change tout ? Peut-être qu’il faut accepter de ralentir, de simplifier, et d’apprendre à apprécier ce qui est déjà là, au lieu de courir après ce qu’on pense manquer.
Faire la paix avec l’incertitude
L’un des plus grands défis, c’est d’accepter qu’on ne peut pas tout prévoir ni tout contrôler. Pendant longtemps, j’ai cru que chaque décision que je prenais devait me rapprocher d’une vie parfaite, d’un équilibre idéal. Mais ce perfectionnisme est un piège. Il nous pousse à croire que chaque occasion manquée est une perte irréparable, qu’il existe une « bonne » façon de vivre et que tout écart est une erreur.
Prenons les relations, par exemple. On imagine souvent qu’elles sont le pilier du bonheur, la clé d’une vie accomplie. Pourtant, chaque fois que je me projette dans une relation idéale, une partie de moi se heurte à la réalité. Oui, partager des moments avec quelqu’un peut être merveilleux. Mais cela vient aussi avec des compromis, des ajustements, et parfois, la simple envie d’être seule. Et ça, c’est une vérité qu’on oublie facilement dans la quête romantique.
Au lieu de me demander si je manque quelque chose en étant célibataire, je commence à me demander si je ne gagnerais pas à redéfinir ce qu’être « complet(e) » signifie pour moi. Peut-être que ce n’est pas une question d’ajouter quelque chose à ma vie, mais de m’assurer que ce qui est déjà là me correspond vraiment.
Un chemin vers soi
Pour y arriver, je crois qu’il faut commencer par changer de perspective. Plutôt que de chercher à remplir un vide ou à atteindre un idéal, il s’agit de revenir à l’essentiel : qu’est-ce qui me fait vraiment plaisir ? Qu’est-ce qui m’apporte de la sérénité ? Ce sont des questions simples en apparence, mais qui demandent une véritable honnêteté envers soi-même.
Et puis, il y a ce besoin de lâcher prise. Il faut apprendre à laisser les regrets et les « et si » derrière soi. Ce n’est pas grave de dire non à une sortie, à une opportunité, ou même à une relation, si ça ne résonne pas avec ce que l’on est dans l’instant. Ce n’est pas grave non plus de faire des erreurs ou de changer d’avis en cours de route. La vie n’est pas un projet linéaire ; c’est un chemin, avec ses détours et ses pauses.
Être fidèle à soi-même
Alors, est-ce que je veux vraiment être en couple, ou est-ce que je pense devoir l’être ? Peut-être que la vraie réponse n’a rien à voir avec la question. Peut-être que le problème, ce n’est pas de savoir si je devrais ou non chercher une relation, mais plutôt de m’assurer que chaque décision que je prends, petite ou grande, me rapproche de la personne que je veux être.
Ce que je sais, c’est que je ne veux plus courir après une idée du bonheur dictée par les autres. Je veux apprendre à écouter mes envies, même si elles ne correspondent pas aux attentes sociales ou aux cases qu’on voudrait que je coche. Parce qu’au final, ce qui compte, ce n’est pas de vivre pour répondre à une norme, mais d’être en paix avec soi-même, peu importe la forme que ça prend. Et ça, c’est peut-être le début d’une véritable liberté.
Finalement, apprendre à différencier ce que l’on veut réellement de ce que l’on croit devoir vouloir est une quête importante. Si vous avez besoin d’un éclairage sur votre chemin, sur vos relations ou sur vos désirs, la voyance peut être un outil précieux. Nos experts sont là pour vous aider à explorer ces questions et à retrouver une clarté intérieure